Les principaux cimetières de la Lorraine
La lorraine fut le théâtre du tiraillement entre la France et le Saint-Empire romain germanique jusqu’au vingtième siècle. Cette partie de l’histoire tumultueuse de cette région est retranscrit dans ses cimetières.

Cimetière Saint-Hilaire à Marville
Ce cimetière fut classé en 1931. Il a en effet la singularité de renfermer de très nombreuses tombes datant du XVème, XVIème, XVIIème et XVIIIème siècle. On y trouve aussi un ossuaire construit à la fin du XVème siècle à l’initiative du gardien du cimetière de cette époque, Constant Motsch. Il doit également son charme à ses nombreuses pierres tombales réalisées à partir de calcaire jaune.

Cimetière de Charmes
On trouve dans celui-ci quelques sépultures célèbres comme celle de l’écrivain et politicien Maurice Barrès. Anticonformiste et rebelle, il fut leader des antidreyfusards. Il fut également membre de l’académie française en 1906 et fut nommé cette même année député de Paris.
Son fils, Philippe Barrès, journaliste, repose avec lui. C’est lui qui rédigea la première biographie de Charles de Gaulle lors de son expatriation à New York.
Enfin, y repose également la troisième génération représentée en la personne de Claude Barrès, fils de Philippe Barrès. Engagé dans la Résistance, ce dernier trouva la mort sur la frontière tunisienne.

Cimetière de Saint-Dié
Ce cimetière vaut principalement le détour pour la renommée d’un de ses hôtes. On y trouve effectivement la sépulture de Jules. Figure emblématique de l’opposition, il entra au gouvernement de défense nationale et devint maire de Paris. Il fut essentiellement connu pour être le fondateur de la loi sur la laïcité du 28 mars 1882 et pour être à l’origine de l’introduction de l’instruction civique à l’époque. C’est la raison pour laquelle on trouve de nombreuses écoles portant son patronyme en France.
Sa sépulture est en forme d’obélisque décorée d’un buste réalisé par Eugène Guillaume.