16/05/2013

Un texte tiré du code général des collectivités territoriales souligne que « chaque commune doit consacrer à l’inhumation des morts, un ou plusieurs terrains spécialement aménagés à cet effet. »

Or ce n’est pas le cas partout, la commune de Saint Martin située en Lot-et-Garonne en a fait les frais.

 

Cette petite commune située entre deux villages apparait seulement au début du XIX ème siècle après la révolution française. Dès 1840, les habitants de la commune réclament la création d’un cimetière et d’une église afin de pouvoir enterrer leurs morts. Seulement voilà, la commune tarde à accéder à leur demande et la déposition d’une pétition datant de la même époque n’y fera rien : aucune pierre tombalen’aura jusqu’ici sa place à Saint-Martin.

Il faudra attendre 2014, c’est-à-dire pas moins de 173 ans après pour que leur réclamation soit entendue. En vérité, l’existence de cette pétition était aujourd’hui devenue méconnue. C’est davantage la croissance démographique et le manque de place des cimetières avoisinants, qui ont accueillis jusque là les défunts du village qui ont changés la donne.

Les habitants du village de Saint-Martin pourront, dès 2014, être enterrés sur leur commune, deux demandes de concession ont d’ores et déjà été faites auprès du maire.